A propos de l’astrologie

signe astrologique

La réponse est complexe et a beaucoup à voir avec les influences culturelles (voir les pages suivantes). Mais il y a aussi certaines motivations psychologiques à l’œuvre qui expliquent pourquoi nous continuons à la suivre même si sa crédibilité scientifique est douteuse :

– Nous nous sentons rassurés quant à notre propre avenir ;

– Nous voulons comprendre le comportement des autres ;

– Nous voulons savoir comment influencer ceux qui nous entourent ;

– Nous souhaitons trouver un sens aux événements de la vie ;

– Nous voulons mieux comprendre le monde et nous-mêmes.

Ce n’est pas que nous ne reconnaissions pas que la méthode scientifique peut également être utilisée à d’autres fins, mais cela ne semble pas avoir beaucoup d’importance lorsque nous cherchons une justification pour nos croyances ou que nous essayons de persuader les autres de les adopter aussi, ou juste pour le plaisir !

Fracture générationnelle : le retour du spirituel chez les générations X et Y

Les nouvelles générations ont également montré une confiance accrue dans divers types d’activités paranormales, de la médiumnité (62%) aux pouvoirs psychiques (58%), en passant par la parapsychologie (53%) ou les ovnis (51%).

Le lien entre la science et la spiritualité n’est pas surprenant étant donné que 68% des personnes interrogées sont d’accord pour dire que « les scientifiques sont capables de comprendre la condition humaine ». Ce niveau de croyance est resté stable au cours des cinq dernières années, bien qu’il varie légèrement selon l’âge : 71% des 18-24 ans pensent que les scientifiques sont capables de comprendre la condition humaine, contre seulement 58% des 65 ans et plus (figure 1). Ce qui est plus intéressant, c’est que ce groupe croit que les scientifiques eux-mêmes sont plus susceptibles que les non-scientifiques de pouvoir comprendre la condition humaine (69% contre 47%, respectivement).

L’expansion des parasciences ou la remise en cause du paradigme matérialiste de nos sociétés

La première étape pour comprendre cette question serait de reconnaître la diversité des pratiques liées à ces disciplines : des cartes de tarot aux boules de cristal, de la lecture des lignes de la main à la divination, des rituels vaudous aux sorts, de la numérologie à la canalisation, des diseurs de bonne aventure aux devins, etc, les façons d’interpréter ce qui se passe dans nos vies ne manquent pas, qui sont souvent basées sur des mythes, des superstitions ou l’occultisme, souvent avec une justification économique ou sociale, mais aussi à la recherche d’une aide ou d’un conseil pour affronter les moments difficiles de la vie, comme la maladie, les problèmes amoureux, la perte d’un emploi, le divorce, les problèmes financiers, etc. Il est vrai que le pourcentage de personnes qui se considèrent comme des croyants de ces différentes formes de « para-science » est en baisse depuis 2004, où il atteignait 60%. Mais même si certaines de ces croyances sont devenues moins populaires, leur diffusion reste suffisamment forte pour qu’elles restent des acteurs importants de la scène sociale, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du champ de la pratique professionnelle.